21 septembre 2016
SAMEDI 1er OCTOBRE à 20 heures 45 JE ME TUE A LE DIRE
Je me tue à le dire est une comédie noire de Xavier Seron
Michel Peneud va mourir. Comme vous, comme moi, et comme sa mère, sauf que sa mère, c’est son médecin qui le lui a dit.
Alors elle a décidé de vivre.Et vivre pour la maman de Michel Peneud, ça veut dire nourrir ses chats, boire du mousseux comme si c’était du champagne, et aimer Michel.
Mais cet amour, Michel le trouve parfois un peu encombrant. A tel point qu’il semble soudain développer des symptômes très proches de ceux de sa mère.
Rencontre avec Xavier Seron - "Je me tue à le dire"
Quelles sont les
Quelles sont les références du film?
Le film s’est vraiment nourri de toute l’iconographie baroque. Par exemple, on retrouve un tableau du 17e de José de Ribera,La femme à barbe. Il représente le portrait d’une femme à barbe et c’était assez étonnant. Aussi, une peinture d’Alonso Cano, La lactation miraculeuse de saint Bernard qui représente une statue de la vierge
envoyant un jet de lait dans le visage de saint Bernard. Une peinture baroque assez rock’n’roll pour ainsi dire. Il y a vraiment des aspects de la peinture baroque qui sont truffés d’éléments complètement hallucinants. Cela a vraiment influencé le film et cela se retrouve également dans le choix des musiques du film, baroques elles aussi: Bach,
Purcell, Haendel. C’étaient également des musiques qui étaient présentes dès le stade de l’écriture.
Le film s’est vraiment nourri de toute l’iconographie baroque. Par exemple, on retrouve un tableau du 17e de José de Ribera,La femme à barbe. Il représente le portrait d’une femme à barbe et c’était assez étonnant. Aussi, une peinture d’Alonso Cano, La lactation miraculeuse de saint Bernard qui représente une statue de la vierge
envoyant un jet de lait dans le visage de saint Bernard. Une peinture baroque assez rock’n’roll pour ainsi dire. Il y a vraiment des aspects de la peinture baroque qui sont truffés d’éléments complètement hallucinants. Cela a vraiment influencé le film et cela se retrouve également dans le choix des musiques du film, baroques elles aussi: Bach,
Purcell, Haendel. C’étaient également des musiques qui étaient présentes dès le stade de l’écriture.
Aviez-vous un cinéaste en tête concernant le style du film ?
Graphiquement, je n’avais pas de références précises de cinéastes. Néanmoins,j’aime beaucoup les comédies scandinaves, comme chez Roy Anderson qui pousse à l’extrême le plan-tableau avec de très fortes références picturales. C’est le cas aussi chez Jacques Tati. En général, j’aime les gens qui pratiquent l’humour noir, je suis un grand
fan de Bertrand Blier. Il utilise souvent des compositions très symétriques et théâtrales, qui rappellent, dans un tout autre genre, Wes Anderson que j’apprécie également.Concernant la photographie du film, je me suis davantage inspiré de photographes qui pratiquent le noir et blanc de façon très contrastée comme chez Daido Moryama et
Anders Petersen.
Pourquoi avoir tourné en noir et blanc ?
D’abord pour ma passion des photographies en noir et blanc. Ensuite pour des raisons plus organiques. Le noir et blanc permet de restituer le côté âpre des choses, la texture, la chair de quelque chose d’assez viscéral d’une certaine manière. Avec un noir et blanc bien contrasté, le rendu de la peau est inégalable. Ça permet aussi de traiter
l’image de manière très graphique, en pensant moins avec des déclinaisons de couleurs,mais plutôt avec des dominantes. En même temps, paradoxalement, ça permet d’être dans une forme d’abstraction,dans une réinterprétation de la réalité. Cela crée un décalage intéressant, car ça permet de faire cohabiter des éléments qui, en couleur,
n’arriveraient pas à fonctionner aussi bien. Il y a des éléments grotesques et merveilleux qui cohabitent parfaitement dans mon film et c’est le noir et blanc qui permet ce mélange de poésie et de trivialité.
D’abord pour ma passion des photographies en noir et blanc. Ensuite pour des raisons plus organiques. Le noir et blanc permet de restituer le côté âpre des choses, la texture, la chair de quelque chose d’assez viscéral d’une certaine manière. Avec un noir et blanc bien contrasté, le rendu de la peau est inégalable. Ça permet aussi de traiter
l’image de manière très graphique, en pensant moins avec des déclinaisons de couleurs,mais plutôt avec des dominantes. En même temps, paradoxalement, ça permet d’être dans une forme d’abstraction,dans une réinterprétation de la réalité. Cela crée un décalage intéressant, car ça permet de faire cohabiter des éléments qui, en couleur,
n’arriveraient pas à fonctionner aussi bien. Il y a des éléments grotesques et merveilleux qui cohabitent parfaitement dans mon film et c’est le noir et blanc qui permet ce mélange de poésie et de trivialité.
JE ME TUE A LE DIRE - Bande-annonce
Michel P
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