Dimanche 12 août à 21 heures VOLONTAIRE un film d'Hélène Fillières
VOLONTAIRE 1h.41 France. De Hélène Fillières. Au cinéma des Familles
Synopsis: Laure a 23 ans. Elle se cherche. C’est dans la Marine Nationale qu’elle va trouver un cadre, une structure, des repères. Solide et persévérante, elle va faire son apprentissage et découvrir sa voie
Bande annonce de VOLONTAIRE
A la croisée des chemins
"Dans Volontaire , c’est un chemin croisé qui se dessine. La jeune fille fait un trajet au cours du film. D’abord réservée et frêle, son expérience au sein de cette institution lui fait gagner en assurance et elle devient solide, forte et aguerrie quand l’homme mûr fait le trajet inverse : au contact de cette jeune fille, il découvre et accepte sa part de fragilité, en se laissant gagner par ses émotions. " Hélène Fillières
Un trajet vers la maturité
"Volontaire est avant tout un portrait de femme. Il raconte l’éclosion de la Femme chez une jeune fille, au sens de « devenir femme » comme on devient adulte. La formule de Simone de Beauvoir est évidemment très usitée mais pour moi, l’idée que l’on « devient femme » reste essentielle. A la fin du film, la jeune fille devient une femme en ayant été confrontée d’une part à l’endurcissement physique mais aussi à la complexité des sentiments. Je voulais que cette éclosion passe par un récit initiatique via la « case masculine » dans ce qu’elle charrie de force, de solidité... et aussi via la case de l’endurcissement émotionnel. Pour moi, devenir femme, c’est un trajet vers la maturité." H.F.
Entretien avec le conseiller militaire du film Nicolas Gervais De Lafond
Vous avez été conseiller militaire sur le tournage de Volontaire Quel a été votre parcours auparavant ?
J’ai 47 ans, dont 22 ans dans la Marine, que j’ai quittée avec le grade de capitaine de frégate, le grade de Lambert Wilson dans le film. J’ai notamment commandé l’un des sept Commandos Marine existants, le Commando de Montfort.
Sur le plateau, quel a été l’apprentissage le plus difficile ?
Eh bien c’est tout bête : comment positionner son couvre-chef ! Au fil des scènes, les acteurs devaient porter la casquette, le tricorne ou le béret. Si c’est un automatisme pour moi, ce n’était pas aisé à transmettre. La casquette, par exemple, se positionne à l’horizontale, en laissant l’épaisseur de deux doigts au-dessus des sourcils. Mais le plus dur, c’est le béret. Il doit être mis à la perfection et pour cela, il faut qu’il soit « fait » à votre crâne.