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Cinéf'îles
5 mars 2019

Mercredi 6 mrs à 17h. MINUSCULES 2 "Les Mandibules du bout du monde" Humour tendre, poésie et suspense sont au programme

MINUSCULE 2 1h32 de Thomas Szabo, Hélène Giraud (France) 2019

Quand tombent les premières neiges dans la vallée, il est urgent de préparer ses réserves pour l’hiver. Hélas, durant l’opération, une petite coccinelle se retrouve piégée dans un carton… à destination des Caraïbes ! Une seule solution : reformer l’équipe de choc ! La coccinelle, la fourmi et l’araignée reprennent du service à l’autre bout du monde. Nouveau monde, nouvelles rencontres, nouveaux dangers… Les secours arriveront-ils à temps ?

 

Une suite animée aussi poétique que l'original. Ouest France
Burlesque, poétique… et entièrement français, ce second opus est encore plus réussi que le précédent. Télérama

photo_1-64-fc90d« Bzzz ?
– Flflflf
– Bzz, bzz bzz bzzzzz
– Flflf fll fllff
– Bzzzz bzz bzzzz ! »
Les petits personnages à pattes, à trompes et ailes de Minuscule 2 communiquent à l’aide d’onomatopées, bourdonnements, cliquetis et autres craquements qui procurent l’illusion de vraies conversations que l’on jurerait pouvoir traduire. Pourtant, aucune phrase n’a été écrite pour être reproduite phonétiquement.
Pour créer ces sons, les réalisateurs travaillent notamment avec le designer son, monteur son et mixeur Côme Jalibert depuis le début de l’aventure Minuscule. Ce dernier puise dans des banques de sons d’animaux, de bruits de mécaniques, et les trafique ensuite, en les coupant en morceaux, en les modulant, les allongeant, les accélérant…
Pour Minuscule 2, c’est la mante religieuse qui a nécessité le plus gros travail. « Thomas voulait qu’elle renifle comme un vieux boucher, se souvient le mixeur en riant. J’ai donc mélangé des bruits de chameau, de dauphin, de paon et de reniflements pour créer son identité. » Et ça marche ! Dans le film, cet insecte hostile nous fait craindre le pire pour la petite coccinelle. Les méchantes fourmis rouges ont quant à elles été créées grâce à des sons… de lions de mer !
Le langage des coccinelles a été créé à partir d’un petit bruit effectué par Hélène Giraud elle-même, avec ses lèvres. « Pour chaque film, on a enregistré avec elle des listes d’intention. Les fragments ont ensuite été découpés à la syllabe près pour parvenir à l’émotion souhaitée. » Pour la petite chenille, un ballon de baudruche a été d’une grande utilité, quand des sifflets ont permis de faire « parler » les fourmis noires.

minuscule_a

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