MARDI 7 DÉCEMBRE à 20h30 LE FEU SACRÉ Documentaire de Eric Guéret En présence du réalisateur.
MARDI 7 DÉCEMBRE à 20h30
LE FEU SACRÉ 1h33 Documentaire de Eric Guéret (France) 2020
Dans le Nord, l’aciérie Ascoval est menacée de fermeture. Les 300 salariés ont une année pour trouver un repreneur. Dans la chaleur des fours, sur les barrages routiers et jusqu’aux couloirs de Bercy, les ouvriers, la direction, et les responsables syndicaux refusent de se laisser submerger par cette violence mondialisée : l’usine est neuve, rentable, et parfaitement convertible dans une économie de développement durable. Ce sont les vies de ces hommes et femmes et de leurs familles qui sont en jeu. Leur ténacité et leur union feront leur force.
Eric Guéret suit le combat des sidérurgistes et du directeur d'Ascoval, il nous offre un documentaire palpitant aux images somptueuses. En présence du réalisateur.
L’aciérie Ascoval apparaît comme un modèle industriel que l’on doit absolument préserver sur notre territoire. Sa plus petite taille lui permet de faire preuve de souplesse et de réactivité, indispensables dans un contexte de fluctuations économiques. Néanmoins, cette caractéristique la fragilise car elle l’expose plus facilement à la fermeture si la conjoncture économique l’oblige.
L'origine du film"Au départ je voulais faire un film sur un plan social, dans une région désindustrialisée. Je me demandais comment des hommes et des femmes d’une cinquantaine d’années s’organisaient pour survivre quand ils perdaient leur travail, dans des secteurs frappés par le chômage de masse. La région du nord m’intéressait particulièrement. J’ai cherché pendant des mois. Un jour, j’ai entendu que des salariés de l’aciérie Ascoval, proche de Valenciennes, avaient arrêté la production et bloquaient les carrefours autour de l’usine pour protester contre sa fermeture imminente. J’ai sauté dans ma voiture et je suis allé les retrouver, à 5 heures du matin, autour d’un feu de pneus, à côté de l’usine. Je me suis installé avec eux et j’ai commencé à tisser des liens. Une semaine plus tard, ils ont eu rendez-vous à Bercy et une solution provisoire a été trouvée. Ils ont obtenu des commandes et des aides pour survivre encore quelques temps. Ils avaient un an pour trouver un repreneur et sauver l’aciérie."Eric Guéret