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Cinéf'îles
8 novembre 2022

MERCREDI 9 NOVEMBRE à 20H.30 ÊTRE PROF Documentaire de Emilie Thérond

ÊTRE PROF 1h 22 Documentaire de Emilie Thérond (France) 2022

Elles vivent aux quatre coins de la planète et se battent au quotidien pour transmettre leur savoir.

D'un campement nomade enseveli sous les neiges de Sibérie à la brousse étouffante du Burkina, en passant par les terres inondées du Bangladesh, trois enseignantes sont portées par une même vocation : un enfant éduqué peut changer le monde. Elles sont prêtes pour cela à affronter mille défis pour faire de l'enseignement une véritable aventure et bouleverser les destins de leurs élèves.

Trois héroïnes, trois lumières dans la nuit, et la voix de Karin Viard.


Contexte du film

En 2019, 127,7 millions de filles dans le monde ne sont pas scolarisées. Cela inclut 31,5 millions de filles en âge de fréquenter le primaire, 29,6 millions en âge de fréquenter le premier cycle du secondaire et 66,6 millions en âge de fréquenter le second cycle du
secondaire.
 53% des enfants des pays à revenu faible ou intermédiaire ne savent pas lire correctement à l’âge de 10 ans.
 67 % des enseignants de l’éducation primaire dans le monde sont des femmes.


L’éducation au Burkina Faso
En 2018, le taux d’alphabétisation était de 41.2% chez les 15 ans et plus.
 En 2019, le taux net de scolarisation en primaire se situait à 77,4, et 64.5% des enfants étudiaient jusqu’à la fin du primaire.
 Les différences de fréquentation de l’école sont importantes selon les régions, urbainesou rurales.
 Le Burkina Faso a fait des progrès énormes dans le domaine de l’éducation depuis 1960,date d’accession du pays à l’indépendance. Le taux de scolarisation au primaire est passéde 6,7% en 1960 à 47,5% en 2003 et 63% en 2013, et 77,4 en 2018

L’éducation en Sibérie
En Sibérie, au-delà du cercle polaire, vivent les Évenks, un peuple nomade éleveurs de rennes, qui perpétue depuis toujours des coutumes ancestrales. Les conditions de scolarisation dans cette région au froid extrême sont variées et s’adaptent aux différents
environnements naturels ou ethniques. Par des températures extrêmes et sur un territoire s’étalant jusqu’à 2,5 millions de km2 , il est compliqué pour les Évenks de suivre une scolarisation complète. Une difficulté accentuée par le nomadisme de ce peuple qui se
déplace au gré des migrations du bétail. Mais l’école est un véritable enjeu dans cette région où les perspectives professionnelles sont rares, à moins d’avoir un diplôme. Des écoles nomades ont été créées pour suivre les nomades et leurs troupeaux pendant les
migrations et faciliter ainsi la scolarisation des enfants d’éleveurs. Elles sont soutenues par l’Association Franco-EvenkSekalan, créée par les Évenks et par l’UNESCO. Elles fournissent des manuels scolaires dans la langue maternelle de ces peuples et adaptent leur
enseignement aux cultures des différentes ethnies.


L’éducation au Bangladesh
Selon l’UNESCO :
 En 2019, le taux net de scolarisation dans l’enseignement secondaire était de 73,5% pour les filles et seulement 62% pour les garçons.
 Les taux d’abandon scolaire au Bangladesh figurent parmi les plus élevés du monde et il est indispensable de bien comprendre les raisons et les facteurs de ce renoncement :
- La principale cause de décrochage scolaire au Bangladesh, c’est la montée des eaux et l’isolement qu’elle inflige aux élèves. En 2017, selon les estimations, 1,5 million d’élèves, soit 10% des enfants scolarisés en primaire étaient concernés.
- Mais une autre de ces causes, cette fois sociale, affecte la scolarité des plus jeunes : les mariages précoces. Bien qu’illégaux, les mariages d’enfants concernent environ 16 % de filles de moins de 15 ans et 51 % de moins de 18 ans

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