LUNDI 5 septembre à 20 heures 45 MERCI PATRON!
MERCI PATRON !
un film de François RUFFIN
La projection sera suivie d’un débat avec Pierre Rimbert,journaliste au Monde Diplomatique
Synopsis:
Pour Jocelyne et Serge Klur, rien ne va plus: leur usine fabriquait des costumes Kenzo (Groupe LVMH), à Poix-du-Nord, près de Valenciennes, mais elle a été délocalisée en Pologne.Le couple, au chômage, criblé de dettes, risque désormais de perdre sa maison.
C’est alors que François Ruffin, fondateur du journal Fakir , frappe à leur porte. Il est confiant : il va les sauver. Entouré d’un inspecteur des impôts belge, d’une bonne sœur rouge, de la déléguée CGT, et d’ex -vendeurs à la Samaritaine, il ira porter le cas Klur à l’assemblée générale de LVMH, bien décidé à toucher le cœur de son PDG, Bernard Arnault. Mais ces David frondeurs pourront-ils l’emporter contre un Goliath milliardaire ?
Du suspense, de l’émotion, et de la franche rigolade. Nos pieds nickelés picards réussiront-ils à duper le premier groupe de luxe au monde, et l’homme le plus riche de France ?
Biographie de Pierre Rimbert
Pierre Rimbert est un journaliste français. Il collabore au Monde diplomatique dont il devient rédacteur en chef adjoint en juin 2010. Il est également membre de l'association d'analyse et de critique des médias Acrimed ainsi que du journal Le Plan B, héritier du périodique PLPL dont il était l'un des fondateurs.
Biographie de François Ruffin
François Ruffin est un journaliste français. Fondateur et rédacteur en chef du journal Fakir, il écrit aussi dans Le Monde diplomatique. Il acquiert une renommée nationale en publiant Les Petits soldats du journalisme, puis en travaillant comme reporter pour Là‑bas si j’y suis (France Inter) avec Daniel Mermet.En 2016, il sort son premier film Merci patron ! le 24 février dans les salles.
Merci Patron ! - Bande annonce HD
Le 22 février 2016 Jacques Mandelbaum écrivait dans le quotidien Le Monde :
"Blâmez le réalisateur tant que vous voulez pour ses méthodes. Suspectez, à juste raison, sa malhonnêteté de jeter un doute sur l’intégrité du film. Il n’en reste pas moins que, au regard des comportements désastreux qu’il révèle, le péché paraît véniel. Question mise en scène, tension dramatique et jubilation du spectateur, on a d’ailleurs basculé du côté de la fiction. Ernst Lubitsch (pour le quiproquo, le déguisement, le commissaire dupé dans les grandes largeurs), Frank Capra (pour le grain de sable humaniste qui détraque un système perverti), Bruno Dumont (pour la sainte et truculente simplicité flamande) ne sont pas loin. Imaginez par là-dessus les Charlots et leur tube prolo détendu de 1971 (Merci patron), et vous obtenez, sur fond de disparition prétendue du peuple, le film le plus insolemment populaire de cette nouvelle année 2016."