Mercredi 26 décembre à 17h. DILILI A PARIS
Après Kirikou et Azur et Azmar DILILI A PARIS 1h 35 un film d’animation de Michel Ocelot
A partir de 6 ans.
Une célébration de la culture, de l’échange, et de la libération féminine .
Synopsis
Dans le Paris de la Belle Époque, en compagnie d’un jeune livreur en triporteur, la petite kanake Dilili mène une enquête sur des enlèvements mystérieux de fillettes. Elle rencontre des hommes et des femmes extraordinaires, qui lui donnent des indices. Elle découvre sous terre des méchants très particuliers, les Mâles-Maîtres. Les deux amis lutteront avec entrain pour une vie active dans la lumière et le vivre-ensemble...
Célébration de Paris
" Paris fait évidemment partie des lieux extraordinaires à célébrer, en plus j’y vis et je l’aime. Au début, j’y ai pensé surtout comme un décor et des costumes. Tout simplement parce que Paris est magnifique tel qu’il est. Il n’y a pas à le refaire : il n’y a qu’à le prendre en photo. J’ai souvent dit que mes films étaient « des publicités pour la réalité ». Avec Paris, c’est du direct. Quand je regarde l’Opéra, et son foyer dégoulinant d’or, je ne me vois pas refaisant tout ça avec ma pauvre palette graphique. Je célèbre aussi l’Art Nouveau avec des objets extraordinaires, des jeux de forme et de matériaux différents, dans un assemblage raffiné. On ne peut pas faire mieux que ce que de grands artisans ont mis toute une vie à accomplir." Michel Ocelot
Pourquoi la Belle Epoque?
"J’ai choisi la Belle Époque parce que c’était le dernier moment où les femmes portaient des robes jusqu’à terre, tenue nécessaire pour faire rêver de reines, de princesses et de fées. a Belle Époque, c’est Renoir, Rodin, Monet, Degas, Camille Claudel, Toulouse-Lautrec, Le Douanier Rousseau, Picasso, Poiret, Valadon, Colette, Renan, Proust, Gide, Gertrude Stein, Anna de Noailles, Brancusi, Modigliani, Wilde, Ravel, Fauré, Reynaldo Hahn, Diaguilev, Nijinsky, Bourdelle, Jaurès, Bruant, Louise Michel, van Dongen, Anatole France – que je ne montre qu’en photo dans le film, mais je le voulais – Debussy, Satie, Clemenceau, le Prince de Galles (Edouard VII), Santos-Dumont, Pasteur, Méliès, les frères Lumière, Eiffel, Marie Curie, Sarah Bernhardt, Alphonse Mucha, Chocolat, la liste est interminable" Michel Ocelot
La place des femmes dans notre monde
"On a le choix entre deux cultures : une société ouverte où les hommes et les femmes se développent ensemble et apportent leur pierre à l’édifice, et une société fermée où la moitié de la population piétine l’autre. Sur ce sujet de la maltraitance des femmes, j’ai franchement réduit tout ce que j’avais prévu, pour que mon film reste un conte pour tous, mais sans éviter un moment dur." Michel Ocelot
La musique du film
J’ai eu la chance de travailler encore une fois avec Gabriel Yared Nous avons déterminé quelles musiques devaient être enregistrées avant l’animation, notamment la ritournelle «Le Soleil et la Pluie » qui court tout au long du film sous des formes différentes, et la grande cantate finale, avec Chœurs et Grande Voix, celle de Natalie Dessay.